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Notre carnet de Voyage à Djibouti
25 novembre 2011

Excursion à Bankoualé (premier jour)

Départ pour Bankoualé aujourd'hui. J'ai été malade toute la nuit et j'ai compris que pour J., ça avait été pareil, quand j'ai vu sa tête quand il rentrait de sa garde. Ayant l'impression d'un mieux, on a décidé de partir quand même, mais on savait déjà que ça allait être difficile.

Départ 8h.

J'emprunte pour la première fois la route d'Arta et je vois enfin des singes sur la route. Le 4x4 s'arrête et nous avons l'occasion de prendre des photos. Sur cette même route, je me délecte des paysages et de pouvoir voir des dromadaires. J'en ai déjà vu quelques uns c'est sûr mais sur la route, ça pullule. Je ne 'en lasserai jamais. Nous empruntons ensuite la route pour aller à Tadjoura. On passe par Oueah, un petit village de la République de Djibouti. On s'arrête deux fois sur la route : à la « Faille » près du Goubet dont j'aurais l'occasion de reparler et un peu plus loin, où nous avions une vue imprenable sur les îles du diable. Juste avant d'emprunter la piste qui mène jusqu'au village, les chauffeurs ont préféré faire une halte aussi. J'ai mieux compris pourquoi quand j'ai découvert la piste qui nous attendait après. Elle est pénible à emprunter et ce fut les 7 kilomètres en 4x4 les plus longs de ma vie mais apparemment ici, ce ne sont pas les plus longs qu'on puisse faire pour accéder à un site.

On passe à côté du village d'Ardo avant de monter encore plus haut et atteindre Bankoualé. La durée du voyage en 4x4 a duré 4 heures et du coup, nous sommes contents d'arriver. Le temps de décharger nos affaires, nous nous mettons tous à table pour le midi. Une petite salade et du poulet. Nos estomac à moi et Julien essaient de supporter le choc mais c'est pas facile.

Alors qu'une balade est prévue dans le village d'Ardo l'après-midi, Julien va se coucher dans une des cases qu'on nous a attribuée. Tout le monde les appelle des toukouls mais ça ressemble en fait à des cabanes intégralement en bois. C'est très rustique et ça me plaît de me dire que nous allons dormir dans ces cases, sur des lits fabriqué main, légèrement sur-élevé par des parpaings et composé de paillasse. En route pour le village artisanal. Nous sommes suivis par de nombreux zébus et nous pouvons apercevoir un dromadaire de 6 mois. Le vendredi, comme il n'y a pas d'école, les enfants sortent peu à peu de chez eux pour venir à notre rencontre. Contrairement au centre de Djibouti-ville, les enfants ici ne sont pas insistant, plus que ça, il ne quémande rien.

C'est tellement agréable que ça donne justement envie de leur tout ce qu'on a. Des personnes mieux renseignées que moi avaient amené des bonbons pour eux par exemple. Quand nous arrivons devant la boutique créé par le « projet d'appui aux femmes de la région d'Ardo, financé par le service de coopération française et d'action culturelle », ce sont des dizaines d'enfants qui nous suivent. Nous entrons dans la boutique. A ma grande surprise, les prix sont affichés et très peu élevés. La boutique est composée d'une multitudes d'objets tissé à la main. Je décide de prendre un petit panier en pensant à ma mère qui en fait la collection. Au fur et à mesure, je le trouve tellement mignon que je songe même à le garder pour moi. On verra.

Une visite de l'école nous est proposé ensuite. Apparemment, c'est rare dans ce genre d'excursion. Là, nous aurons la chance d'entrer à l'intérieur. Nous découvrons le bureau du directeur où je vois affichée la liste des élèves. Je constate que très peu d'entre eux ont une date de naissance complète. Les trois quart n'ont qu'une année et je trouve cela triste. Je ne sais pas combien d'élève exactement compte d'école mais apparemment, à sa construction plusieurs nomades se sont rapprochés d'Ardo pour pouvoir y envoyé leur enfant. Le village seul compte 100 habitants, mais les enfants proviennent de tous les alentours. Par exemple, les enfants de Bankoualé y vont. Ils doivent faire une demi heure de marche tous les matins pour y aller d'ailleurs. Nous entrons ensuite dans la salle des classes. Elle est grande et notre guide nous dit que le classes comptent moins d'une trentaine d'enfants. Le guide nous confie qu'en règle général, quand les gens viennent visiter le village, ils amènent toujours un petit cahier ou n'importe quoi pour l'école. Je suis déçue de ne pas l'avoir su. Avec le foyer Marabout, on ne connaît jamais le programme à l'avance et c'est fort dommage car vu la bonne vingtaine qu'on était, on aurait pu faire des heureux en amenant juste un cahier chacun. Je suis fortement déçu et n'hésite pas à le faire savoir à l'un des accompagnateur, là en renfort pour le foyer.

Sur le chemin du retour, nous apercevons sur la route un singe vert (Chlorocebus sabaeus) et un rongeur dont j'ai oublié le nom maintenant. J'espère le retrouver. Je suis contente de découvrir autant de nouveaux animaux.

Nous rentrons vers 17h de la visite et je rejoins J. au lit pour me reposer un peu. Le reste de la soirée se passe très tranquillement. Nous sommes pas mal fatigués et nous allons nous coucher tôt, pour essayer d'être en forme pour la balade du lendemain. Nous nous endormons au son des nombreux animaux qui peuplent les environs, et personnellement, ce sont les singes que j'entends le plus.

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