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Notre carnet de Voyage à Djibouti
26 août 2011

Les valises

A peine arrivée dans mon nouveau chez moi, Julien me fait faire une brève visite. On se retrouve un peu et j'envoie vite des nouvelles à mes proches. Bon, j'ai quand même pu leur en donner pendant tout le voyage donc ils n'étaient pas totalement perdu.

Et je m'endors.

J'avais beaucoup de sommeil à rattraper, vu le peu d'heure que j'avais dormi les dernières 48 heures. C'est lui qui a du me réveiller pour pouvoir m'occuper des valises et sortir un peu.

En me levant, je réalisais enfin qu'il se pouvait très bien que je ne revois jamais mes valises. Ce qui ne fut pas un problème jusqu'alors devînt une angoisse. On file donc à l'aéroport sans avoir reçu le moindre coup de fil. Comme j'étais sûr que Ethiopian Airlines était déjà passé, je savais que si elles n'étaient pas là, il y aurait peu de chance qu'on les revoit. Une femme se tient derrière un guichet et nous dit qu'elle n'a aucune info et qu'il faudrait repasser une heure plus tard, vers 18h. Je trouve cela ridicule dans la mesure où si elles sont là, on n'a pas besoin d'attendre une heure de plus. Ça nous aurait pris dix secondes d'aller voir. On patiente alors quelques minutes et on chope un agent. On lui explique la situation qu'il comprend bien et nous dit qu'il va essayer de trouver un homme de la sécurité, qui lui seul pourra nous faire passer de l'autre côté.
L'attente et relativement courte et l'agent de la sécurité arrive. Il nous dit que mes valises sont bien là, et je suis sceptique. Il sortait de nulle part et je me disais qu'avec le nombre de valises abandonnées qu'il y avait le matin même dans un coin, comment pouvait-il savoir que les deux en questions m'appartenaient vraiment. Ah oui, surtout que j'ai omis de dire que la personne qui a obtenu son visa juste après moi, et qui s'est donc retrouvé ses valises aussi juste après, ne les avait pas non plus. J'étais très septique et refusais donc de me faire des fausses joies.
On nous demande de patienter le temps que les passagers du vol venant d'arriver sortent. Finalement, au bout d'un certain temps, on entre dans la zone et elles sont là. Quel soulagement, vraiment. Et elles sont en bon état en plus. Je suis ravie. Je m'imaginais déjà ponctionner le compte de Julien pour me racheter une garde robe. Quoi que... ça aurait pu être cool.

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