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Notre carnet de Voyage à Djibouti
26 août 2011

Une sortie en ville...

On dépose nos valises à la maison, je prends une douche, je me prépare et on repart.

Direction le centre ville pour aller manger un bout. Première rencontre avec des djiboutiens. Je ne fus pas confronté de suite avec la mendicité, mais plus avec les commerçants ambulants. Ils te vendent de tout et de rien, comme dans les marchés français: des lunettes de soleil, des portes-feuille, des briquets, des étuis de toute sorte. On leur dit "non" et ils te suivent dans la rue. Il faut vraiment insister pour qu'ils s'en aillent, c'est quelque chose de difficile pour moi mais il faudra vraiment que je me force à le faire.

Julien semble à l'aise avec cet environnement et je me sens en sécurité à ses côtés. Tous les djiboutiens l'appellent «chef». Apparemment, c'est comme ça avec tous les français mais bon, je ne voudrais pas qu'il prenne la grosse tête en rentrant en France tout de même. Sinon, il semble bien connaître un homme qui est toout de suite venu l'accoster quand nous nous somme garés. Ce djiboutien s'est assuré que notre voiture était bien fermée et semblait vouloir veiller sur elle. Même avant qu'on se gare, on aurait dit qu'il était content qu'on stationne ici. En fait, Julien m'a expliqué qu'en centre ville, le soir ou la journée, ces hommes, moyennant quelques francs, veillé sur ta voiture. C'est un service «obligatoire». Cet homme est en fait pour moi, un parcmètre vivant... en mieux semble-t-il puisque ta voiture est protégé de toute infraction pendant ce temps. Enfin, ça après, je ne sais pas, c'est ce qu'ils disent, mais je pense que c'est une tâche qu'ils font bien. Et comme en plus, ils sont payés, forcément, le travail est fait.

On choisit un restaurant qui s'appelle le Beverly. Il se trouve au 4ème étage d'un immeuble. La vue y est imprenable. C'était sympa. Le repas se passe merveilleusement bien et j'en oublie où je suis, enfin... jusqu'à ce que je veuille aller aux toilettes. Elles se trouvaient dehors et qui dit dehors, dit la chaleur. Il est pourtant tard mais la chaleur est toujours intense. La nuit, on ne perd que 4 degrès pour le moment. C'est pas énorme.

Je suis exténuée et j'ai hâte de rentrer. La chaleur épuise et ce repas n'a rien arrangé. Je me couche, après deux mois aux côtés de l'homme que j'aime et je suis comblée.

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