Bankoualé (le palmier)

Il faut un bon 4x4 et un conducteur aguerri pour rejoindre Bankoualé depuis la N11. La piste rocailleuse suit le relief et quand nous y sommes, nous trouvons un village qui a donné son nom a une espèce très rares de palmiers : le palmier de Bankoualé (livistona carinensis). Ses feuilles se distinguent par une pétiole armés se terminant par un arrondi. Il produit un tronc droit et fin pouvant atteindre jusqu'à 30 m (98 pieds) de haut et est encerclé de cicatrices laissées par les bases des pétioles. Les petites feuilles en éventail sont maintenues par des pétioles épineux qui sont jaunâtres vers l'extrémité et noirs vers la base. Les courtes inflorescences produisent de très petits fruits ronds et noirs. Apparemment, ces fruits sont comestibles puisqu'un djiboutien nous a dit que les enfants les mangeaient.

Le livistona carinensis est considéré comme une espèce menacée et se trouve seulement en petits nombres dans quelques oasis du désert, poussant à côté de cours d'eau et de conduites d'irrigation, grosso modo entre le niveau de la mer et environ 1000 m (3300 pieds) d'altitude. En culture, il est toujours extrêmement rare mais a démontré qu'il pouvait s'adapter et poussait facilement dans divers climats tropicaux et tempérés chauds.