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Notre carnet de Voyage à Djibouti
5 octobre 2011

Le Goubet-Al-Kharad et "les îles du diable"

Magnifique pièce d'eau bleue sombre aux allures lacustres, le Goubet-Al-Kharab est l'extrême pointe du Golfe de Tadjourah, qui vient mourir non loin du Lac Assal et de la zone volcanique de l'Ardoukôba, dans un impressionnant décor de montagnes arides. Il comprend les îles du diable, petit archipel inhabité de Djibouti, composé de deux petites îles volcaniques.

La plus grande des deux îles est nommée Ginni Kôma et la plus petite Ounda Ginni Kôma. Ces deux îles forment deux cônes relativement réguliers de couleur ocre, formés au cours d'une éruption. Totalement dépourvues de végétation en raison du climat désertique de la région, les îles sont recouvertes partiellement d'une croûte sombre d'altération qui s'est formée à l'air libre. Ginni Kôma présente encore un petit cratère asymétrique en raison des vents dominants qui ont entraîné, dans une seule direction, des matériaux émis par le volcan .

Accessible par la piste qui le domine ou en bateau, le Goubet a toujours pâti d'une réputation maléfique. Il est difficile, encore de nos jours, de convaincre un pêcheur djiboutien d'y pénétrer avec son embarcation.

La légende veut en effet qu'en des temps reculés, il y ait eu en cet emplacement, que l'on appelle maintenant "le gouffre des démons", une "grande montagne couronnée de feu" qui aurait disparu sous l'invasion des eaux dans une confusion indescriptible.

Depuis, les abîmes du Goubet seraient fréquentées par des djinns, créatures surnaturelles, en générale invisibles, qui habitent les endroits déserts, les points d'eau, les cimetières et les forêts. Ces esprits tireraient vers les profondeurs tous les audacieux osant s'aventurer sur ces eaux.

En fait, si personne ne s'est fait "tirer par les pieds" vers les profondeurs du Goubet, personne ne rejette plus la possibilité qu'il existe des spécimens de la faune sous-marine d'une taille particulièrement imposante (raies mantas, requins...).

Le site, il faut l'avouer, a de quoi frapper l'imagination et impressionner les âmes sensibles et les esprits simples : vingt kilomètres de long, dix de large, la baie est entièrement cernée de montagnes abruptes qui dévalent directement dans les eaux, d'une hauteur de 600 mètres à une profondeur de 200 mètres. Dans la passe qui commande son accès, il règne, sauf à l'étale, un violent courant qui peut atteindre huit noeuds et former, selon les conditions météorologiques, un mascaret avec des creux allant jusqu'à quatre mètres. Il n'est pas question alors, à moins de posséder un bateau très sûr et très rapide, d'accéder au Goubet ou d'en sortir en dehors des heures de l'étale.

Enfin, notons qu'à l'intérieur du Goubet existe un ancien cratère sous-marin au sommet duquel on a trouvé des huîtres fossiles.

 

sources : wikipédia & Djiboutiweb

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Commentaires
D
les dates sont fausses en poste a arta en 82/83 ont en parlait deja
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