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Notre carnet de Voyage à Djibouti
2 septembre 2011

Le Sham's

Derrière le bar, au moins 7 barmaids. L'une d'elle caressait le bras d'un client tout en lui parlant. J'ai compris que si elles étaient si nombreuses, cela n'avait rien à voir avec l'affluence, car sincèrement, on n'était pas nombreux. Il y avait bien un groupe de militaires mais rien d'exceptionnel pour une boîte de nuit. En même temps, il était tôt... Julien n'est pas d'accord avec moi. Il ne pense pas que ce se soit des prostitués. Finalement, un autre jour, alors que j'en parlais avec l'un de ses collègues, il semblerait que dans tous les bars, qu'elles soient serveuse ou barmaid, elles offrent leur corps pour de l'argent.

En tout cas, je décide de prendre un whisky glace. Je suis contente car ce serait mon premier du séjour. Julien prend un Get27. Ici, les consommations en boîte de nuit sont beaucoup moins chères qu'en France. On me sert du Clan Campbell... une bonne dose. Je trempe mes lèvres et je découvre un tout nouveau goût. Ce que je buvais n'avait rien à voir avec du whisky. Plus tard, j'ai appris que ce goût venait de la conservation des alcools à Djibouti. Le goût était très fort et je me demandais si j'arriverai à finir mon verre. Cela faisait bien rire Julien, qui buvait son verre sucré et très bon. Au bout d'un moment, je décide de ne pas le finir mais une des serveuses derrière le bar nous interpèle. C'était la tournée du patron, au bout d'un seul verre... Je me retrouve avec un nouveau verre de cet alcool infâme. Je ne le finis pas et on s'en va.

J'ai bu moins de deux verres et malgré ça, je sens que j'ai déjà la tête qui tourne.

Julien veut quand même me faire voir une autre boîte: le Scotch, tenu par un français, que les militaires affectionnent particulièrement. Il était tôt donc il n'y avait aucun collègue à Julien. A l'entrée, sur les canapés, seule, des djiboutiennes habillées de façon très sexys attendaient. Je comprend mieux pourquoi Julien me disait que les barmaids du Sham's n'étaient vraiment que des serveuses. Ok, il avait tort mais quand on voit ce que sont les vraies prostitués, celles qui ne font que ça, on comprend mieux. Ici, c'est monnaie courante et apparemment, il y en a de toutes sortes.

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