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Notre carnet de Voyage à Djibouti
25 août 2011

Le périple (partie 1)

Arrivée à la porte d'embarquement, un peu de wifi gratuit avant de monter. J'en profite pour déjà donner des nouvelles à mes proches alors que je ne suis pas encore partie. Mon avion ne décollera qu'à 16h finalement. J'ai passé toutes les sécurité et là j'attends tranquillement. Sinon, vive les clopes pas chères, je crois qu'au retour, je vais en prendre pas mal. Sinon, je vois mon avion. Je vais le prendre en photo, un A320.

Paris : 17h25: A plus de 11000 mètres d’altitude, à plus de 200 km du Caire, je suis dans les airs. Je vole et j’ai découvert le décollage… Ce fut génial, l’une des choses les plus incroyables que j’ai jamais vécus. Nous survolons Milan et la température extérieure est de -56°C. Incroyable…

Paris : 18h07: Ils servent les repas et j’ai faim. Il reste semble-t-il 2h30 de vol. On a alors pris beaucoup de retard. Espérons que ce soit différent en Ethiopie, je ne voudrais pas rater le dernier avion. Je me rends compte que à l’entrée dans l’avion, juste au départ de Paris, plus personne ne parle français ici. Même les vidéos de sécurité… soit en arabe, soit en anglais. Aïe, je ne parle pas du tout anglais…

En tout cas, je suis moins inquiète. A Roissy, je me suis rendue compte que les aéroports étaient vraiment bien fait. Tout est indiqué, il n’y a pas de raison que ça se passe mal. On s’y retrouve bien.

Arrivée en Egypte pendant la nuit. Vu du hublot, même de nuit, tout semblait déjà différent, de la folie. Ça y est, je suis en Afrique.

Un fumoir ! Là c’est sûr, on n’est pas en France.

Changement de terminal par bus. Ce dernier était tout petit et j’ai du m’assoir à côté du chauffeur pour le trajet. Sa conduite était folle, surtout sur les pistes d’un aéroport. J’ai du fermer les yeux quelques fois. Ils conduisent tous comme ça ici ?

Paris : 22h40: On a déposé nos passeports pour obtenir nos cartes d’embarquement, moi et mon petit groupe du bus qui a changé de terminal avec moi. Je suis allée me balader dans l’aéroport du Caire. Le duty free est impressionnant. Je suis allée manger des nuggets. Ils m’ont rendu la monnaie en livres égyptiennes, et là, je me suis rendue compte que j’avais payé ma boîte de 9, seulement 2 euros.

Et comme je l’avais déjà remarqué, personne ne parle français. J’ai plutôt bien compris les instructions pour le transfert du terminal 2 au terminal 1 mais je sens que je nage un peu dans ce nouvel environnement. Dans la salle d’attente, je me rends compte que dans notre quotidien, on n’a pas assez conscience, surtout si on ne voyage pas, de la différence de vie, de culture, de langue… de tout. Autour de moi, je vois cette différence pour la première fois. Notre monde est vaste, pleins de nuances. On est trop souvent centré sur nous et c’est dommage.

Lorsqu’on monte enfin dans l’avion de Ethiopian Airlines, je sais déjà que je vais dormir tout le long, et c’est ce que j’ai fait. Dommage, car j’étais du côté hublot cette fois. J’ai encore profité du décollage mais ce sont les roues de l’avion heurtant le tarmac qui m’ont réveillé.

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